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AGURIUM

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29 décembre 2008

UN RENOUVEAU SOCIAL PEUT S'ESQUISSER EN 2009

2009 sera pour tous une année difficile.

Ce n'est pas du "catastrophisme". C'est une analyse objective de ce qui se passe devant nous.

On assiste en effet, dans une sorte d'impuissance générale, que l'agitation politico-médiatique ne parvient pas à masquer, à l'effondrement de l'avatar "ultra libéral" (à ne pas confondre avec la liberté d'entreprendre...) du système économique né il y a un peu plus de deux siècles. Même si tous n'en sont pas encore guéris, l'avatar "collectiviste" s'est quant à lui effondré il y a bientôt 20 ans dans l'immense nuage des poussière des dizaines, et peut être des centaines, de millions d'hommes, de femmes, d'enfants qu'il a fait mourir pour tenter de démontrer, contre toute raison, qu'il avait raison...

Malraux, dont on ne peut sérieusement prétendre qu'il fut une "grenouille de bénitier", avait dit et écrit " le XXI° siècle sera spirituel ou ne sera pas".

C'est tout l'humour de Dieu que de faire ainsi prophétiser ceux qui affectent de ne pas croire en lui et qui pourtant le cherchent à un tel point qu'ils en deviennent ses prophètes.

Dans le système ultra libéral, comme dans le système collectiviste, l'homme est au service de l'économie dans une folie productiviste exacerbée par une soif de consommation, entretenue à grands coups de propagande rebaptisée "marketing". Incitation à l'accès toujours plus large à une multitude de biens qui finit par anesthésier les consciences et faire de l'homme endetté cette "fourmi" ou ce "robot" que redoutaient, après beaucoup d'autres Bernanos et Saint Exupéry.

Ces systèmes sont "contre nature", au sens littéral de l'expression, parce qu'ils nient la dignité fondamentale de l'homme, créé à l'image de Dieu et placé, par Lui, au centre de l'univers.

Alors, on peut faire illusion un siècle ou deux... mais la fuite en avant, la création de "fausse monnaie" qui est devenu l'industrie privilégiée d'un système financier mondialisé, conduisent droit au gouffre du néant.

Et c'est ce que nous allons certainement commencer à connaître en 2009.

Cette année va entamer une période de rudesse et de misères en tous genres. Une période de désillusions multiples. Les nostalgiques de la "révolution permanente" ou les fanatiques de ténébreuses lumières vont essayer d'exploiter la détresse des gens, pour tout détruire devant eux dans cette logique de la haine de Dieu et de sa création qui amena un gouvernement cambodgien (à ce jour impuni) à massacrer la moitié de sa population pour terroriser ceux qui restaient en vie. Cruauté exotique ? Certes pas.

Le bourgeois Saint Just, apôtre des Lumières, avait fait dès 1793 cette proposition. Il avait même prescrit ce mécanisme diabolique de l'épuration et du meurtre permanents : " un juste trouve toujours un plus juste qui l'épure".

Qu'on le veuille ou non, lorsqu'on se réclame des "Lumières", c'est aussi de cette logique destructrice que l'on se réclame...

Et au nom des "Lumières", que de crimes commis, que de millions de morts dans ces guerres inutiles qui n'avaient pour objet que de répandre cette épouvantable philosophie du néant et des ténébres sur l'ensemble de la planète.

On en voit le résultat. (Au fait qui a remarqué en France que l'Eglise avait béatifié l'Empereur d'Autriche Charles II car il fut - vainement face au déchainement des forces du Mal durant la guerre de 1914-1918 que lui avaient déclaré les partisans des "Lumières"  - le seul à rechercher la Paix dans ce génocide européen anti chrétien.)

Le désarroi, la destructuration des pensées, les égoïsmes communautaires sont tels que de graves affrontements, attisés par ces nihilistes qui savent qu'ils ont perdu, ne sont pas à exclure si rien n'est fait au niveau des "esprits" pour réveiller nos consciences à notre dignité d'enfants d'un même Père.

Oserai-je dire que cela devrait être la priorité de tous les chrétiens et de leurs paroisses... " Vous avez reçu les paroles de la Vie Eternelle..."

A ce stade, il me parait important de citer quelques passages significatifs d'une interwiew donnée au magazine en ligne ZENIT par Marguerite PEETERS, Directrice de l' « Institute for Intercultural Dialogue Dynamics » à Bruxelles et auteur de « La mondialisation de la révolution culturelle occidentale: concepts-clefs, mécanismes opérationnels ».

Le texte intégral de cette interwiew est disponible en cliquant sur le lien ci-après.

http://www.zenit.org/article-18356?l=french

  • Ecoutons Marguerite PEETERS...

  • " Il existe un lien direct entre le processus culturel qui a mené l'Occident, au cours des siècles derniers, à renier sa foi et déconstruire les fondements de sa propre civilisation et le déficit démocratique actuel, la fragmentation du contrat social, le manque de confiance dans les institutions, le divorce entre gouvernements et citoyens, le malaise général et le sentiment d'être à la dérive que nous éprouvons, comme si le « demos », le peuple, ne gouvernait plus - autrement dit, comme si nous ne vivions plus en démocratie"
  • La révolution culturelle lancée par les lumières s'est accélérée de manière dramatique au cours du siècle dernier. Quand Nietzsche a proclamé la mort de Dieu en 1882, il savait que le nihilisme s'en suivrait : il a promu la « volonté de puissance » comme remède au désespoir. Mais l'utopie du surhomme a été révélée. L'homme qui a tué Dieu s'est empressé de tuer le père, la mère et l'époux.

  • A partir de là, la culture a associé paternité et répression. L'apostasie et la déconstruction anthropologique commencée par le rejet du père ont eu des conséquences politiques dramatiques.

  • Ce qui reste aujourd'hui, c'est la fraternité - une fraternité horizontale. Mais des frères sans père commun sont incapables de se gouverner. Lorsque les sociétés deviennent dysfonctionnelles, elles deviennent souvent anarchiques et préparent le terrain pour la dictature. Il est en effet facile de se saisir du pouvoir dans une situation de désordre social et politique général.

  • La révolution culturelle (ndlr : celle 1789) n'a pas formellement aboli les institutions et les valeurs modernes, mais elle les a fondamentalement déstabilisées et a subrepticement réinterprété leur contenu, qui est devenu radicalement ambivalent et ne va donc plus de soi. Dans un système postmoderne, l'ennemi est à l'intérieur. L'ambivalence n'est pas durable ; la situation dans laquelle nous sommes n'est pas saine. J'ajoute qu'étant donné que la postmodernité surfe sur la vague puissante de la mondialisation, les fruits amers de la révolution culturelle occidentale et sa crise connexe de la démocratie ont déjà atteint les plages du monde non-occidental et menacent de mondialiser à la fois déconstruction sociale et perte de la foi théologale.

  • La « liberté de choisir » de l'individu - de choisir même contre le dessein du créateur - est devenue la pierre angulaire d'une nouvelle éthique mondiale.

  • La déconstruction devient paradoxalement systémique et mondialement normative. Il va sans dire qu'une telle perspective est asociale et incohérente, et contribue à déconstruire davantage le contrat de société qui relie les gens ensemble. La raison est, d'après mon analyse, que ce qui semblait pouvoir s'identifier sans problème à la doctrine sociale de l'Eglise était en fait infesté de l'intérieur par le déisme, le naturalisme, le rationalisme et l'individualisme des lumières. Pour autant qu'elles sont une construction abstraite et artificielle, accentuant le divorce entre foi et raison, entre foi et vie, la faillite des «valeurs » est une opportunité providentielle pour la nouvelle évangélisation.

  • Elle est un signe des temps.

  • Les gens sont fatigués d'abstraction et de grandes théories. Le temps est venu de dégager la raison chrétienne du rationalisme maçonnique, notre approche théologale de la nature du naturalisme moderne, notre foi trinitaire du déisme du passé.

  • La grâce de notre temps est peut-être que nous sommes appelés à dépasser les « valeurs » et de nous engager dans une charité concrète et opérationnelle, une foi, une espérance et un amour pratiques.(...)

  • Le défi culturel et politique auquel nous sommes confrontés concerne la « mort de Dieu» et la « mort de l'homme »

  • Les « valeurs » modernes ne nous ramèneront pas à Dieu et à l'homme.
  • C'est le Christ lui-même qui le fera. C'est au Père que nous devons revenir. Les aspirations universelles de l'humanité ont été prises en otage, et les résidus de la révolution culturelle occidentale sont devenus des normes mondiales.

  • Le pouvoir a été transféré aux « acteurs non étatiques » et le « partenariat » avec les organisations non gouvernementales, les experts, le « secteur privé », les minorités et les lobbies sont devenus un principe politique (NDLR : c'est ainsi que des saltimbanques comme Al Gore, Nicolas Hulot et quelques autres revêtent les habits de scientifiques qu'ils n'ont jamais été pour nous conditionner à l'obéissance face à une hypothétique menace de "réchauffement climatique" ou autres billevesées "écologiques" du même genre. On est ici dans la droite ligne du "conditionnement" décrit par Orwell dans 1984)  .

  • La révolution nous a conduit sur un chemin non balisé qui a donné aux minorités qui «participent » une légitimité politique, par des voies détournées.

  • Le vague qui prévaut quant à ceux qui nous gouvernent est d'autant plus dangereux que la déconstruction de la conscience a fait de la majorité des citoyens des zombies faciles à séduire et à manipuler.

  • Le discernement est d'autant plus nécessaire que les conséquences de la révolution politique sont majeures.
  • Une nouvelle éthique mondiale laïciste cherche à éliminer la réalité, la vérité, le bien, l'amour, de la culture et à s'imposer sur tous, profitant de l'état d'affaiblissement de nos institutions démocratiques.

  • Cette éthique mondiale se place au-dessus de l'Evangile et prétend la remplacer. ( NDLR :  D'où le succès du new age...)
  • Sous la modernité, le rationalisme a subverti l'amour : nous pensions que nous pouvions construire un ordre mondial avec le seul pouvoir de notre raison et de la science.

  • Dans le contexte politique actuel, qui révèle la vanité de nos projets institutionnels et de civilisation, le pape Benoît XVI insiste de manière prophétique sur la primauté de la charité et nous invite à « l'espérance, non comme utopie, mais comme confiance tenace dans le pouvoir du bien ».

Propos recueillis par Jesús Colina

Pour lire l'intégralité de cette interwiew cliquez sur le lien suivant :

http://www.zenit.org/article-18356?l=french

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3 décembre 2008

NOS ELUS ET CEUX QUI LES ASSISTENT...

Le sénateur Bernard Saugey, président des francs-maçons parlementaires PARIS, 30 oct 2008 (AFP) -

Le sénateur UMP Bernard Saugey élu président de la Fraternité parlementaire. Le sénateur UMP de l'Isère, Bernard Saugey, a été élu président de la Fraternelle parlementaire, qui regroupe les francs maçons du parlement, a annoncé jeudi un communiqué du groupe UMP du Sénat. Le communiqué précise que la Fraternelle regroupe "les francs maçons députés, sénateurs, leurs collaborateurs et les personnels administratifs de l'Assemblée nationale et du Sénat, soit environ 400 personnes". Il succède au député PS, Pierre Bourguignon pour un mandat de trois ans. M. Saugey, précise l'UMP, "appartient à la Grande Loge nationale française".

2 décembre 2008

ON NE PEUT PAS ÊTRE CHRETIEN ET FRANC-MACON...

CONGRÉGATION POUR LA DOCTRINE DE LA FOI

DÉCLARATION SUR L’INCOMPATIBILITÉ ENTRE L’APPARTENANCE À L’ÉGLISE 

ET LA FRANC MAÇONNERIE

Le jugement négatif de l’Eglise sur les associations maçonniques demeure  inchangé, parce que leurs principes ont toujours été considérés comme inconciliables avec la doctrine de l’Eglise, et l’inscription à ces associations reste interdite par l’Eglise.

Les fidèles qui appartiennent aux associations maçonniques sont en état de péché grave et ne peuvent accéder à la sainte communion.

Les autorités ecclésiastiques locales n’ont pas compétence pour se prononcer sur la nature des associations maçonniques par un jugement qui impliquerait une dérogation à ce qui a été affirmé ci dessus, dans la ligne de la déclaration de cette Congrégation du 17 février 1981 (cf. AAS 73, 1981, p. 240-241).

Le Souverain Pontife Jean-Paul II, dans l’audience accordée au cardinal préfet soussigné, a approuvé cette déclaration, qui avait été délibérée en réunion ordinaire de la Congrégation, et en a ordonné la publication.

A Rome, au siège de la Congrégation pour la Doctrine de la foi, le 26 novembre 1983

Joseph, card. RATZINGER Préfet

+ Fr. Jérôme Hamer, O.P. Secrétaire

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